1945, la Wehrmacht et l’armée américaine attaquent l’Union Soviétique !

1945, la Wehrmacht et l’armée américaine attaquent l’Union Soviétique !

Uchronie, fantasme ? De nombreux témoignages d’officiers allemands font état dans les derniers jours de la guerre de curieuses allégations de leurs homologues « Alliés » qui laisseraient entendre un retournement d’alliance avec une nouvelle collaboration armée contre les soviétiques !?! Pas moins !
Le célèbre journal de la SS « Das Schwarze Korps » dans ses derniers éditoriaux, contrairement aux journaux allemands ne parlaient plus de victoire mais plutôt d’éventuels retournements d’alliance. Alors bien sûr, tout le monde connaît la fin de l’histoire avec une reddition complète de l’Allemagne et son partage entre les vainqueurs.
Pourtant, en grattant un peu, en regardant sous le tapis, certaines choses apparaissent, notamment grâce à l’ouverture de certaines archives restées longtemps inaccessibles, et pour cause ! Avant d’ouvrir ces archives ont peut accéder à divers témoignages et la correspondance d’un des deux meilleurs généraux de l’armée américaine Georges Patton (le deuxième étant Mc Arthur). Le 7 mai 1945, le général Patton eu un entretien avec Robert Patterson, le secrétaire américain à la guerre. :
« Gardons nos bottes cirées, nos baïonnettes aiguisées, et présentons à l’Armée Rouge une image de force et de fermeté. C’est le seul langage de fermeté qu’ils comprennent et qu’ils respectent…..
Leur système (soviétique) de ravitaillement est inadéquat pour les soutenir dans une action sérieuse telle que je pourrais la déclencher contre eux. Ils ont des poulets dans des cages et du bétail sur pied. Voilà leur système de ravitaillement. Ils pourraient probablement tenir le coup pendant cinq jours dans le type de combat que je pourrais leur livrer. Après cela, les millions d’hommes qu’ils ont ne feraient aucune différence, et si vous vouliez Moscou je pourrais vous la donner. Ils ont vécu sur le pays depuis leur arrivée. Il ne reste pas assez pour les ravitailler pendant le retour. Ne leur donnez pas le temps de construire leur système de ravitaillement. Si nous le leur laissons, alors….nous aurons battu et désarmé les Allemands, mais aurons échoué et à libérer l’Europe, nous aurons perdu la guerre ! »

Patton et Monty !

Churchill s’arrangea pour que les troupes allemandes capturées dans le nord-ouest de l’Allemagne et en Norvège gardent leurs armes et restent sous le commandement de leurs officiers.......Au cas où !
Le 13 mai 1945, des unités allemandes furent même autorisées par les canadiens à fusiller deux de leurs déserteurs. L’amiral Dönitz, le partenaire « idéal » des Alliés ne fut mis aux arrêts que le 23 mai 1945. Pendant ce temps-là les américains épluchent les moindres rapports et obligent les officiers allemands à établir des comptes-rendus sur leurs opérations sur le front russe. Les services secrets allemands sont largement mis « à contribution » et de nombreux « criminels de guerre » échappent à la justice pour servir leurs nouveaux maîtres.

«….Nous aurons à nous battre contre eux (les soviétiques) tôt ou tard….Pourquoi ne pas le faire maintenant, alors que notre armée est encore intacte ? On botterait l’arrière-train de ces sales Russes et on les renverrait en Russie dans les trois mois ! Nous pouvons le faire facilement avec l’aide des troupes allemandes que nous aurons à notre disposition, il suffit de les armer et de les emmener avec nous. Ils haïssent ces salauds. En dix jours, je peux mettre en scène assez d’incidents pour causer une guerre contre ces fils de p… De plus, cela aura l’air d’être de leur faute, nous paraîtrions avoir entièrement raison de les attaquer… »

Georges Patton

Le mythe de la bonne guerre
Jacques R. Pauwels

Des millions de prisonniers allemands "sous la main"

Apprenant la mort d’Hitler, Churchill déclare « On a tué le mauvais cochon ».

Revenons un peu en arrière, le 13 février 1945, eu lieu un des carnages les plus insensés de la guerre, les habitants de Dresde et des réfugiés des provinces de l’Est de l’Allemagne moururent par milliers, grillés, incinérés ou asphyxiés dans un des bombardements les plus controversés. On parle d’un chiffre approximatif de 200 000 morts (le chiffre de 30 000 morts officiels identifiés apparaît ridiculement bas si on le compare aux autres carnages des autres villes allemandes avec le nombre d’appareils engagés). Aucune industrie ne fut visée, et on ne peut pas parler de représailles pour les bombardements antérieurs comme Coventry puisque toutes les villes allemandes l'ont déjà chèrement payé. Une telle démonstration de force et de destruction complètement disproportionné ne peut avoir qu’une explication : celle de montrer la force de bombardement sans équivalent des Anglo-américains dans le monde. Un avertissement pour les russes même s’ils sont dotés de puissantes forces d’infanterie et de blindés qui vont trop vite aux yeux des « Alliés ». Dresde ne fut pas une tragique erreur mais bien un avertissement destinés aux russes !

Dans les cercles de pouvoirs américains, beaucoup sont intéressés par une « option allemande », une prise de pouvoir en Allemagne par des conservateurs luttant contre les soviétiques tout en étant de mèche avec la puissance économique américaine. De nombreux patrons d’entreprise, de courtiers et d’avocats de Wall Street, de scientifiques nommés « spécialistes de la défense » par l’OSS (prédécesseur de la CIA)…….

A partir de 1949, près de 2000 anciens officiers de la Wehrmacht et de la SS ont travaillé secrètement sous l’égide de l’ancien colonel Albert Schnez à la constitution d’une armée anticommuniste capable de mobiliser 40 000 hommes en cas d’invasion soviétique.
1955, création de la Bundeswehr, Albert Schnez fut nommé général de Brigade.

Source : Der Spiegel.
Agilof Kesselring, historien à trouvé cette information dans les archives du BND (services de renseignements allemands)



Schnez tout à droite à côté du chancelier Brandt

Tres interessant ! Ce Patton quand même, quel type !

Vraiment très intéressant ! Merci à toi de partager cela !   

David B a écrit:Tres interessant ! Ce Patton quand même, quel type !

Oui d'ailleurs, il va mourir suite à un curieux accident !
A ce moment là, tout le monde ne partageait pas son point de vue. Même si les vues et objectifs de Patton correspondaient en tous points avec le monde capitaliste américain, ses objectifs arrivaient trop tôt ! La guerre vient à peine de se terminer après 5 années de souffrances et de destructions inouïes ! Une voiture lancée à pleine vitesse ne peut embrayer sur une marche arrière immédiate, il lui faut le temps de s'arrêter avant d'entamer une manœuvre en sens inverse. De plus les populations ont été soumises à matraquage, lavage de cerveau intensif. On leur à présenté les allemands comme des monstres assoiffés de sang et les soldats soviétiques comme des soldats héroïques. Il faut un peu de temps pour faire un nouveau lavage de cerveau qui va atteindre son paroxysme durant les années 50 avec une véritable psychose et chasse aux sorcières communistes aux USA. Les soviétiques ne vont pas rester en reste, ils vont faire la chasse aux "révisionnistes" pour tous les gens osant critiquer l'ordre en place.
Et puis l'Union Soviétique sort de la guerre auréolée de prestige, c'est la résistance héroïque de Stalingrad, Leningrad, la prise de Berlin. Même les soldats alliés éprouvent de l'admiration pour les soldats de l'Armée rouge.

Deuxième remarque, Patton, malgré tout son génie militaire sous-estime tout de même les progrès opérationnels des Soviétiques et dans leur nouvelle supériorité stratégique.

Affiche de propagande en Angleterre vantant les mérites du soldat soviétique.

Les soldats de l'armée rouge : rusticité, courage et abnégation.

Les grands groupes industriels américains ont de nombreux intérêts dans l’Allemagne Hitlérienne, comme Coca-Cola, Opel, Ford, IBM, Standard Oil, etc…. avec de juteux contrats. Inutile de dire que pour eux, seuls les intérêts financiers ont une importance. Peu importe le système politique ou le pays avec qui traiter, seuls compte les bénéfices !

Le président de General Motors déclara que ce qui se passait en Allemagne de 1933, était « le miracle du vingtième siècle » !

Henri Ford, décoré par Hitler écrivit un livre dans les années 20 « Le juif international ». La banque américaine « Union Bank » était associé à ……Thyssen, l’empire industriel allemand. Cette banque était dirigée par….Prescott Bush, grand-père de Georges W Bush senior…..

Enfin, la formidable machine de guerre moderne Hitlérienne n’aurait pu voir le jour sans les technologies avancées de ITT et IBM. Seulement Hitler s’est servi d’eux et réciproquement. Bref, l’Allemagne devint moins intéressante lorsque son économie se referma. Même si tout au long de la guerre, des échanges commerciaux et bancaires continuèrent via la Suisse. L’Europe à feu et à sang permet encore de faire d’intéressants bénéfices. Les Bombardiers Alliés vont massacrer des milliers de civils allemands dans des conditions affreuses, mais ces mêmes bombardiers vont éviter soigneusement les sites de productions ayant un lien avec les dividendes yankees. A la veille de Pearl Harbor, la valeur totale des participations industrielles en Allemagne s’élèvent à 475 millions de dollars.

Les américains sont inquiets également à cause de.....la fin de la guerre !
L'économie américaine est encore fragile et tout repose sur le complexe militaire et industriel. Que va-t-il se passer lorsque des milliers de GI's vont rentrer de la guerre ? Allonger les files de chômeurs ?
Non, l’Europe est en ruine et les USA vont pouvoir assoir leur domination économique et inonder la planète entière avec leurs produits d'exportation. Le plan Marshall, n'est qu'une vaste carte de crédit aliénant les économies européennes. De nouveaux accords à l'avantage des USA vont apparaître, accords de Bretton Woods, etc...
On est loin de l'image d’Épinal pour gogos, de l'intervention américaine sauvant le monde.....La meilleure de toutes les guerres (pour les USA) selon l'historien Michael Adams va permettre surtout une croisade guidée par des intérêts commerciaux et industriels.

En pleine opération Barbarossa : Truman déclara : « Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devrions aider la Russie, et si la Russie est en train de gagner, nous devrions aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre périsse des deux côtés. »

Opération Barbarossa : les paris sont ouverts !

Du côté soviétique, l'heure n'est pas non plus dans l'angélisme :

Camarades! Le déclenchement de la guerre entre le Reich et le bloc capitaliste anglo-français est dans l'intérêt de l'URSS - patrie des travailleurs. Il faut tout faire pour que la guerre dure le plus longtemps possible et affaiblisse au maximum les deux côtés. Pour cette raison il nous faut accepter de signer le pacte proposé par l'Allemagne et agir de façon à ce que la guerre dure le plus longtemps possible. Il faudra activer le propagande dans les Etats belligérants et être prêts lorsque la guerre finira."

Discours de Joseph Staline au Politburo dans sa séance du 19 août 1939.